la branche maternelle

 

1750 :

C’est l’année de naissance de notre plus ancien ancêtre connu, Léonard PERRAULT, né sous le règne de Louis XV. Il repose au cimetière d’Amboise, et sa dalle mortuaire ainsi qu’il en avait exprimé le désir, reçoit l’ombre du tombeau de son protecteur le Duc de Choiseul, érigé par ses soins, en sa qualité d’entrepreneur de maçonnerie.

Il eut une fille, Françoise PERRAULT-PINIER, née en 1771 et décédée en 1845, qui donnera naissance à Anne-Adélaïde PINIER-RICHARD, née en 1796.

Le tableau de famille que nous possédons (actuellement détenu par Anne FOA, puisqu’il doit être transmis par les femmes), représente cette aïeule Adélaïde PINIER-RICHARD, mon arrière-arrière-arrière grand-mère.

Sa fille, Anne-Adélaïde RICHARD (1814-1891) fut mariée à Victor JAQUINET, menuisier-ébéniste. C’est mon arrière-arrière grand-mère

             De cette union, naîtra en 1846, Clémence Jaquinet (1846-1940) qui épousera Edmond ROBIN, acheteur de bois pour la Maison MABILLE, pressoirs à Amboise.

Cette belle aïeule, photographiée vers 1870 ci-dessus dans un studio célèbre de Tours, eut une longévité exceptionnelle puisqu’elle s’éteignit à l’âge de 94 ans, et connut 18 de ses arrière-petits-enfants, peu de temps avant ma naissance, qui aurait été ainsi son 19ème arrière-petit-enfant.

Son mari, Edmond ROBIN, soldat franc-tireur de l’Armée de la Loire en 1870-1871 mourut jeune en 1899. Il exerçait le métier de boulanger à Orléans, et l’un de ses amis, Ernest MABILLE, constructeur avec ses frères de pressoirs tout-à-fait renommés, lui offrit la possibilité de rejoindre l’entreprise d’Amboise.

Le couple eut quatre enfants, la deuxième étant Gabrielle ROBIN, ma grand-mère maternelle, née en 1874.

Photographie du studio Duval à Tours sur carte de visite, datée de 1877

Son mariage avec Jean MARCHAIS, professeur de Sciences à l’Ecole Primaire Supérieure d’Amboise eut lieu en 1895.

Très en avance sur son temps, elle exercait le métier de photographe à Amboise, et signa bien sûr de nombreux portraits de famille très artistiquement mis en valeur, mais aussi de nombreuses cartes postales des années 1900 que les collectionneurs recherchent.

autoportrait

Sur le dos de ses productions signées G.Marchais-Robin, on voit ici une curiosité qui dénote bien l’esprit de recherche photographique du couple. Il s’agit d’une photographie-bouton de 22mm de diamètre, sur émail et virée sanguine, représentant la famille vers 1905. Le couple eut trois enfants : Jean (né en 1896 ), Jacques (1898-1937), qui prit la succession de l’affaire familiale, puis devint directeur de la filiale lilloise de l’importante firme GEVAERT, et Jeanne (1900-1984), ma maman.

Retraités en 1924, le couple vint s’installer à Parthenay, où Jean décéda en 1937, puis ma grand-mère se retira en maison de retraite à Saint-Maixent, où je l’ai bien connue. J’ai le souvenir des visites hebdomadaires rituelles, et j’enfonçai ma petite bouche de dix ans dans ses joues toujours fraîches, souples et ridées comme un peau de lézard. Elle s’éteignit en 1962.

Le mariage de mes parents eut lieu à Amboise en 1920.

On connait la suite…qui sera relatée dans l’espace « branche paternelle ».

2 Commentaires (+ vous participez ?)

  1. Lestang Hervé
    Mar 31, 2013 @ 15:44:40

    Bonjour,

    Je suis l’auteur d’un répertoire des photographes d’Indre-et-Loire (1839-1839), reprographié à 90 exemplaires dans lequel je consacre une notice à Mme Marchais-Robin, la première femme photographe professionnelle du département, ainsi qu’à son fils Jacques. Si vous le souhaitez, je vous enverrai le texte de ces deux notices mais vous en savez plus que moi sur le sujet.

    Par ailleurs, je possède quelques photos signées de Gabrielle Marchais-Robin ou de son fils, notamment une grande photo de l’orchestre des élèves de l’Ecole supérieure d’Amboise datée de 1902.

    Au plaisir de vous lire.

    Hervé Lestang
    La Riche

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